Santé et prévention, Urbanisme et habitat

Nuisibles : prévention et bonnes pratiques

En vertu de ses pouvoirs de police municipale tels qu’édictés à l’article L.2212-2 du code général des collectivités territoriales, le maire a obligation de préserver la salubrité publique.
La législation en vigueur dans ce domaine à Bois-colombes est celle du règlement sanitaire départemental des Hauts-de-Seine.

Dans ce cadre, la ville agit contre différents nuisibles présents sur son territoire dont certains peuvent porter atteinte à la santé.
C’est le servive Hygiène et salubrité qui sera votre interlocuteur pour répondre à vos questions sur le sujet.


Lutter contre l’invasion des moustiques tigres

Deux actions importantes de la ville

Le printemps arrive et avec lui, le moustique tigre.
Consciente de la prolifération de cet insecte et soucieuse de la salubrité publique, la Mairie de Bois-Colombes a décidé de mettre en place deux actions importantes avec l’agence régionale de santé (ARS), et vous soumet ses préconisations.

Pièges pondoirs

Plus d’une dizaine de seaux remplis d’eau avec un flotteur permettent aux moustiques de venir pondre leurs œufs.
Récoltés tous les mois, ces derniers sont identifiés afin de vérifier la densité du moustique tigre dans la ville. Ces pièges n’ont aucun effet attractif (ils permettent juste aux moustiques déjà présents de pondre), et empêchent la prolifération de l’insecte invasif. En effet, lorsque les œufs éclosent, la larve tombe dans l’eau, laquelle contient un biocide naturel qui s’attaque exclusivement aux larves de moustiques.

Traitement biologique antilarvaire des points d’eau stagnante

Ce traitement concerne les cours, avaloirs et gîtes en eau du domaine public. Il consiste en l’introduction d’un larvicide sous forme aqueuse. Ce biocide est à base de Bacillus thuringiensis israelensis (Bti), une bactérie extrêmement sélective qui s’attaque spécifiquement aux larves de moustique.
Sa présence n’a aucun impact sur les micro- et les macro-invertébrés, les poissons, les batraciens et les oiseaux. Le Bti se décompose naturellement et rapidement dans l’eau, c’est pourquoi deux interventions auront lieu chaque mois, afin de limiter la prolifération des moustiques sur le territoire de Bois-Colombes.

Luttez chez vous

La meilleure façon de lutter contre le moustique tigre est de supprimer les lieux de pontes pour empêcher qu’il ne s’implante. À ce titre, quelques conseils simples à appliquer chez vous :

  • Éliminer les endroits ou objets où l’eau peut stagner (déchets verts, pneus…)
  • Changer l’eau des plantes et des fleurs chaque semaine
  • Couvrir les réservoirs (bidons, citernes, bassins…) ou piscines hors d’usage
  • Vider les récipients contenant de l’eau (arrosoirs, soucoupes…)
  • Vérifier le bon écoulement des gouttières
Lutter contre les frelons asiatiques

Face à la recrudescence des nids de frelons asiatiques, vrai danger sanitaire pour la faune locale, la ville a décidé de mettre en place 4 pièges dans des endroits bien identifiés pour leur forte population en frelons asiatiques.

LA VILLE A MIS EN PLACE DES PIÈGES

Les pièges sont adaptés pour capturer les frelons et non les abeilles. Pour plus de précautions, un liquide déposé au bord des pièges attire les frelons. Il contient du vin blanc, un répulsif naturel pour les abeilles.

Ces pièges ont été posés dans des lieux stratégiques :

  • Sur le toit du centre technique municipal
  • Dans le parc des Bruyères (à côté de la société d’assurance Abeille anciennement Aviva)
  • Dans le parc Pompidou
  • Sur la place Mermoz (dans le bosquet près de la pharmacie)

Les pièges sont au ras du sol, merci de faire attention à ne pas les toucher et les faire tomber.

Pourquoi les piéger?

Originaire d’Asie, le frelon asiatique (Vespa velutina) figure depuis 2016, sur la liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l’Union européenne. À la recherche de protéines pour nourrir ses larves, ce prédateur consomme 40% d’abeilles et 60% d’autres insectes pollinisateurs (guêpes, papillons…).
En capturant un grand nombre d’insectes il crée un déséquilibre écologique néfaste pour la biodiversité.

Poulailler et grippe aviaire : déclarez vos volatiles !
grippe aviaire

Dans le cadre des mesures de prévention, de surveillance et de lutte contre les maladies et particulièrement contre la grippe aviaire, il est nécessaire de connaître chaque détenteur d’oiseaux.
Un recensement des détenteurs de volailles (basse-cour) ou autres oiseaux captifs non commerciaux élevés en extérieur est organisé. Il permet de détecter le plus rapidement possible les maladies et de s’assurer qu’elles ne circulent pas.
Pour communiquer les mesures à appliquer en cas de situation à risque de grippe aviaire, merci de vous faire connaître en tant que détenteur de volatiles, en mairie ou par télédéclaration.

Formulaire de déclaration pour la détention d’oiseaux

Non aux punaises de lit !

Si les punaises de lit avaient disparu dans les années 50 en France, la recrudescence de ces insectes sur le territoire national est une réalité. En cause : les voyages internationaux et le développement des résistances aux insecticides. Les punaises de lit sont des insectes parasites qui vivent à l’abri de la lumière, dans les espaces sombres. Les chambres à coucher et les salons avec canapé sont principalement touchés. En cas d’infestation d’un logement, il est nécessaire de procéder à des mesures strictes pour limiter leur prolifération jusqu’à l’élimination. On peut tous être touchés par des punaises de lit. Découvrez les moyens de réduire les risques d’infestation, d’identifier la présence de punaises et de vous en débarrasser au plus vite.

Un numéro de téléphone pour répondre à toutes vos questions : 0806 706 806
Liste des entreprises qualifiées et formées pour la détection et le traitement des infestations

Comment reconnaître les punaises de lit ?

Les punaises de lit sont visibles à l’œil nu (dimensions d’un pépin de pomme) et sont généralement brunes. Elles ne sautent pas et ne volent pas. Les punaises de lit se nourrissent de sang et peuvent survivre plusieurs mois sans se nourrir. Elles peuvent piquer jusqu’à 90 fois en une seule nuit, provoquant des démangeaisons parfois insupportables. Leur développement est rapide et il est donc important d’intervenir au plus vite en cas d’apparition, afin d’éviter au maximum l’étendue de l’infestation.

Chez soi :

Des concentrations de leurs déjections – des petits points noirs – peuvent être observées sur les matelas, lattes ou fentes du sommier, bois du lit, plinthes, angles des murs… Les punaises de lit vivent principalement dans la chambre à coucher. Elles fuient la lumière et s’abritent dans des endroits sombres, étroits et peu accessibles.

Sur sa peau :

Les piqûres ressemblent à des piqûres de moustique et surviennent surtout la nuit, quand les punaises de lit sont actives. Ces piqûres peuvent se regrouper par 3 ou 4 sur la peau, parfois en ligne, et sont généralement situées sur les parties découvertes du corps (visage, mains, bras, jambes). Elles ne transmettent pas de maladie mais peuvent causer des démangeaisons importantes voire des réactions allergiques (urticaire).

Comment éviter ces nuisibles ?

Les punaises de lit n’aiment ni les hautes températures, ni les basses.

Chez soi :

  • Éviter d’encombrer les espaces, afin de réduire le nombre d’endroits où les punaises de lit peuvent se cacher.
  • Après l’achat, laver les vêtements d’occasion à plus de 60°C ou les placer au sèche-linge au cycle le plus chaud durant au moins 30 minutes ou les congeler pendant 72h.
  • Nettoyer avec un appareil à chaleur spécialisé (disponible en location) les meubles récupérés dans la rue ou achetés en brocante avant de les introduire dans son logement.

A l’hôtel :

  • Ne pas déposer ses bagages sur le sol ou sur le lit, et encore moins sous le lit : les ranger sur un support à bagage inspecté au préalable et les laisser fermés hors utilisation.
  • Ne pas poser ses vêtements sur le lit ou dans les armoires avant de les avoir examinés scrupuleusement.
  • Vérifier le lit : le matelas, les fermetures à glissière, les coutures, le capitonnage du rembourrage, derrière et autour de la tête de lit.
  • Vérifier les meubles et les murs : le châssis des meubles et le rembourrage, à l’aide d’un objet ayant un coin dur comme une carte de crédit.

Au retour d’un voyage :

  • Bien vérifier qu’il n’y a pas de punaises de lit dans les bagages, ne jamais les poser sur les lits ou fauteuils ou à proximité ;
  • Sortir les vêtements et examiner les effets personnels ;
  • Laver les vêtements et les articles en tissu à l’eau chaude (si possible à 60°), qu’ils aient été portés ou non ;
  • Chauffer les articles en tissu non lavables dans le sèche-linge à la température la plus élevée possible pendant 30 minutes ;
  • Passer l’aspirateur dans les valises. Jeter immédiatement le sac de l’aspirateur dans un sac de plastique bien fermé.

Comment se débarrasser des punaises de lit :

Lutter contre la prolifération de rats, souris et autres rongeurs

En vertu de ses pouvoirs de police municipale tels qu’édictés à l’article L.2212-2 du code général des collectivités territoriales, le maire a obligation de préserver la salubrité publique.

Obligations de la ville

En 2022 : 2 campagnes préventives de dératisation au sein des espaces publiques et 1 des réseaux d’assainissement + 11 passages curatifs sur demande.

La législation en vigueur dans ce domaine à Bois-colombes est celle du règlement sanitaire départemental des Hauts-de-Seine. La ville prend en charge la propreté des rues et des places publiques. Tous les bacs à ordures sont vidés et nettoyés régulièrement afin de ne pas attirer les rongeurs et autres nuisibles. Les espaces publics, l’ensemble du réseau d’assainissement communal et des espaces verts font également l’objet de campagne de dératisation plusieurs fois par an.

Pour être informé de la date des campagnes de dératisation organisées par la ville de Bois-Colombes, contactez le service hygiène et salubrité de la ville.

Obligations des copropriétés

Pour ce qui concerne le parc privé, il appartient au syndic de copropriété de mettre en œuvre toutes les mesures possibles pour assurer la destruction et l’éloignement de ces rongeurs comme stipulé dans l’article 119 du Règlement Sanitaire Départemental des Hauts de Seine. Si la présence de nuisibles est constatée, les responsables sont tenus de prendre sans délai les mesures prescrites par l’autorité sanitaire en vue d’en assurer la destruction et l’éloignement.

Exemples d’actions à mener en plus de la dératisation de l’immeuble par un prestataire agréé :

  • vérifier la propreté des caves et sous-sol (absence de déchets, détritus alimentaires…)
  • s’assurer de l’herméticité des locaux (absence de trous ou ouvertures au niveau des sous-sols de l’immeuble)
  • s’assurer de l’étanchéité des canalisations d’évacuations des eaux usées (canalisations hermétiques, absence de trous ou dégradations…) 
  • faire de la prévention autour des composteurs qui ne doivent pas contenir de déchets carnés (viande) qui attirent les rongeurs

La propreté (suppression de la source d’alimentation des nuisibles) ainsi que la coordination des opérations de dératisation, parc privé et parc public, permet d’optimiser l’efficacité des traitements.

Que faire contre la chenille processionnaire du pin ?
chenilles processionnaires

Cette espèce de Lépidoptère (papillon) est un parasite très commun affectant différentes espèces de Pins (et les cèdres dans une moindre mesure). Il s’alimente des aiguilles et altère fortement la vigueur et la valeur esthétique des arbres atteints.

La chenille est recouverte de poils urticants provoquant des réactions cutanées et des allergies potentiellement graves pour l’homme. Pour l’animal, le contact avec ces chenilles nécessite une prise en charge immédiate par un vétérinaire.

La Ville ne prend en charge la destruction des nids que lorsqu’ils sont présents sur le domaine public.

En février, les chenilles se baladent… cela ne dure pas très longtemps (elles vont se nicher en terre) mais en attendant nous vous recommandons surtout de ne pas les toucher car leur contact est très urticant.

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