Sept portails d’entrée
Le portail principal, largement ouvert sur la place des commerces, est situé face à la future place de la Belle-Hispano.
Six autres entrées sont accessibles, respectivement face à la rue des Bellevues (2 entrées), aux allées Blériot, Gabriel, Rodin, mail de la Soufflerie.
Toutes les entrées sont dotées de parvis en granit ; leurs poteaux en pierre portent en leur sommet un éclairage qui se réflète sur les voilures symétriques. Par ailleurs, des cours plantés piétonniers s’organisent de façon radiale autour du parc.
Un espace tout en contrastes
L’ensemble du parc a été conçu sous le signe des contrastes, avec une alternance de grands espaces généreusement ouverts au soleil, et des lieux plus intimes, reliefs plantés et ombragés favorisant le calme.
Aux 1 500 m2 de pelouses s’ajoutent ainsi des endroits privilégiés, comme un coin romantique, à l’abri des regards, avec ses colonnesd’inspiration dorique et ses bancs de pierre entourant un grand cerisier à fleurs.
Un bassin esthétique et écologique
Le parc tire tout son caractère d’un grand bassin de 2 000 m2, d’une profondeur moyenne de 1,60 m, encadré sur un côté par un hémicycle en gradin et de l’autre, par une vaste pelouse bordée de graminées et de plantes vivaces s’évanouissant dans l’eau. Un ingénieux système permet de récupérer les eaux de pluie provenant des toitures des logements, des entreprises et de l’école de la Cigogne qui sont acheminées jusqu’au bassin ; la régulation en étant assurée par une surverse dans le local technique qui le jouxte. Cette réserve d’eau sera utilisée pour l’arrosage du parc. Enfin, ce procédé aussi économique qu’écologique permet également de différer les débits de pointe des arrivées d’eau, lors de gros orages par exemple.
Un belvédère « haussmannien »
Un tumulus d’une hauteur de 5,25 mètres a été érigé dans la partie nord du parc. Autre référence au parc Monceau, il est surmonté d’un belvédère nommé “Temple d’amour” orné d’une coupole, le tout s’élevant à 8 m de hauteur.
Clin d’œil aux jardins de labyrinthes très prisés au XVIIIe siècle, ce point de vue unique du parc est accessible par des allées en spirales différentes pour la montée et la descente.
La butte elle-même est parsemée de rochers artificiels surgissant parmi les nombreux massifs d’arbustes, de fleurs… et de bruyères naturellement.
L’ancienne soufflerie mise en valeur
Visible de tous les angles du parc, l’ancienne soufflerie d’Hispano, reconvertie en école maternelle et élémentaire, est l’élément architectural phare de cet écrin de verdure. Un parvis de 27 mètres de long a été aménagé sous son filtre anti-vortex ainsi qu’un espace de jeux avec deux aires distinctes pour les enfants d’âge différents comprenant des jeux à ressorts, un toboggan, un mur d’escalade… La plantation de grands marronniers rouges et de massifs de lilas près du parvis fera bientôt de cet endroit chargé d’histoire, un lieu unique, chaleureux et convivial à la fois.
Un éclairage indirect privilégié
Un soin attentif a été apporté à l’éclairage du parc. Hormis 4 puissants projecteurs placés près du auvent de l’entrée principale, 14 déflecteurs au design contemporain sont répartis autour du bassin et du portail. Ceux-ci présentent des voilures asymétriques et donnent un éclairage indirect très spécial. Par ailleurs, quelque 80 spots encastrés sont disséminés dans les massifs sur l’ensemble du parc et sur le belvédère. En éclairant les plantations par le sol, tout comme le filtre anti-vortex, ils donnent, à la nuit tombée, un charme tout particulier au quartier des Bruyères. L’emploi de candélabre n’a pas été retenu afin que la source lumineuse ne puisse éblouir.
Des arbres déjà matures à la plantation
Avec 8 900 m2 de gazon, 13 300 m2 de plantations, plus de 160 arbres, 8 400 arbustes et 3 550 plantes couvre-sols, le parc des Bruyères est désormais le plus grand espace vert de la ville. Le choix de planter des arbres déjà matures (des pins sylvestres de vingt ans d’âge) ou des essences à grand développement comme des cèdres, permet d’apprécier le lieu, dès son ouverture. Les essences diversifiées et les plantes ont été sélectionnées avec soin pour varier l’agrément et la variété des couleurs au fil des saisons.
Ce “jardin des plantes” bois-colombien est destiné à accueillir aussi, bien entendu, des animations pédagogiques.
Il y a 10 ans, le 6 juin 2006, le parc des Bruyères voyait officiellement le jour. Cet espace de plus d’un hectare conçu par l’architecte paysagiste Philippe Thébaud, posait les fondations du nouveau quartier des Bruyères placé sous l’égide de l’urbaniste Michel Ricard. A l’occasion de cet anniversaire, à l’initiative du Conservatoire des Jardins et Paysages, présidé par Philippe Thébaud, une rencontre intitulée «Retour d’expérience» a été organisée le 15 juin à Bois-Colombes. Ce carrefour exceptionnel réalisé en partenariat avec le mensuel Paysage Actualités a réuni des professionnels de la filière végétale (paysagistes, concepteurs, entreprises, pépiniéristes) qui ont échangé et évalué avec les élus de la ville, la direction de l’environnement et le service des espaces verts, la manière dont ce parc a traversé le temps, avec l’objectif d’y apporter, si nécessaire, des améliorations sensibles.
Lire l’article du Moniteur, rédigé par Laurent Miguet (PAYSAGE ACTUALITES – Publié le 16/06/2016) à la suite de la visite des professionnels de la filière végétale 10 ans après l’ouverture du parc.
Et pour aller plus loin :
Bois-Colombes fait le choix de l’intelligence écologique
Lire l’article du journal « Bois-Colombes fait le choix de l’intelligence écologique »
Lisez le dossier du journal de Bois-Colombes dédié à l’environnement :
9 actions pour faire beau, écologique et économique
Des actions en matière de : — Fleurissement — Préservation — Économies d’eau — Écosystème – Sensibiliser les habitants à la préservation de l’environnement
Et du nord au sud, les grands projets verts de Bois-Colombes — Le parc Pompidou — La coulée verte — Entretenir la qualité du cadre de vie — Interview de Henri Vincent, maire adjoint en charge de l’environnement, du quartier des Bruyères et des Vallées