Un gaz euphorisant ? Non, une pratique à risque
Le protoxyde d’azote est parfois utilisé de façon détournée en raison de son effet euphorisant lorsqu’il est aspiré. Il devient alors une substance addictive pouvant engendrer des symptômes plus ou moins graves, que la consommation soit occasionnelle ou fréquente :
- signes neurologiques : troubles de la sensibilité type fourmillements ou sensations de brûlures au toucher, perte de sensibilité, troubles de la marche, troubles cognitifs (troubles de la mémoire, du langage, de l’attention, de la perception du monde extérieur) ; maux de tête, malaises, vertiges, troubles de l’équilibre, troubles érectiles.
- signes cardio-vasculaires : thromboses veineuses, embolies pulmonaires, AVC, douleurs thoraciques, troubles du rythme cardiaque.
- manifestations psychiques : agitation, agressivité, hallucinations visuelles/auditives, délire paranoïaque, angoisse, anxiété, attaque de panique, tristesse, irritabilité, idées suicidaires, confusion, amnésie, insomnie, troubles des cycles jours et nuits.
- traumatismes et chutes : accidents de la voie publique et de la route, brûlures occasionnées par le gaz très froid.
- les risques pour les autres : accidents de la route (perte de contrôle du véhicule pouvant mettre en danger la vie d’autrui), pollution des sols due aux capsules vides laissées sur la voie publique.
Le protoxyde d’azote et ses risques expliqués par Jamy Gourmaud :
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