NOUVELLE CAMPAGNE CONTRE LES MÉGOTS ET POUR LES CENDRIERS !
Recyclage des mégots (nov. 2023)
Mégothon : ramassage de mégots (juin 2024)
ECONOMIE D’ÉNERGIE ET PROTECTION DE LA FAUNE
Novembre 2022 : la ville décide d’éteindre les lumières dans les parcs du crépuscule à l’aube.
Les communes françaises font face à un augmentation des prix de l‘énergie. Pour certaines communes, les factures vont s’envoler cet hiver et nombre d’entre elles cherchent des solutions afin de contenir cette hausse des prix.
La ville de Bois-Colombes a décidé de ne plus éclairer les parcs la nuit. À l’occasion du passage à l’heure d’hiver, des reprogrammations ont été faites et les parcs s’éteignent 1 heure après l’heure de fermeture. Seuls les grands parcs traversants (Pompidou/Roosevelt/Bruyères) se rallument à l’aube.
Une mesure qui sera suivie d’autres et notamment par un plan d’investissement pour passer les lanternes d’éclairage en LED. Actuellement, 25 % le sont déjà.
À cet objectif économique s’ajoute une réalité écologique. Sachant que 28 % des vertébrés et 64 % des invertébrés vivent partiellement ou exclusivement la nuit (les invertébrés représentent 90 % des espèces sur Terre) on comprend que cette extinction des feux sera la bienvenue pour l’ensemble de la biodiversité qui peuple nos parcs et squares.
Respecte ta mer ! (Plus de mégots dans le caniveau !)
Sur une initiative du quartier nord, deux artistes de la Friche artistique de Bois-Colombes ont créé des pochoirs destinés à être positionnés à proximité des bouches d’égouts, avec les messages «Respecte ta mer» et «Tout finit dans la mer, ne jetez rien», afin de sensibiliser les fumeurs sur la pollution générée par les mégots.
À découvrir dès à présent en vidéo et à partir du 9 avril 2022 dans les rues du quartier nord !
Installation de cendriers de rue
Pour lutter contre la pollution des mégots jetés par terre, la Ville a installé, en décembre, 14 cendriers de rue. Chacun peut contenir jusqu’à 1 400 mégots qui seront traités dans une filière de recyclage spécialisée.
Pourquoi recycler les mégots ?
Composé de plus de 2 400 substances toxiques qui passent du caniveau aux rivières et aux océans, un mégot met 15 ans à se dégrader.
À découvrir sur les cendriers : la Ville lance une opération de sensibilisation sur les déchets.
Il est temps d’agir !
Où trouver un cendrier ?
Pollution canine :
une campagne d’affichage pour sensibiliser le plus grand nombre
Pour rappel, l’amende pour déjections canines non ramassées est de 135€ et peut aller jusqu’à 750€. Une incivilité plus sévèrement punie par la loi depuis la modification du Code pénal en 2020 qui a fait passer l’amende de 68 à 135€. Il s’agit en effet désormais d’une contravention de 4e classe.
Par ailleurs, l’amende pour chien non tenu en laisse peut aller jusqu’à maximum 450€, un montant correspondant à une contravention de 3e classe.
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Une ville qui roule propre
Depuis 2018, la ville de Bois-Colombes passe progressivement du diesel à l’électrique ou au gaz naturel (pour les cars), l’objectif étant d’avoir, à terme, un parc de véhicules propres. Dans ce cadre, des subventions sont allouées à la Ville par la Métropole du Grand Paris (MGP), le Syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour les énergies et les réseaux de communication (SIPPEREC) ou le Syndicat Intercommunal pour le Gaz et l’Électricité en Île-de-France (SIGEIF).
En 2018, pour l’achat de véhicules propres (Kangoo, Zoé, scooters électriques…) et de bornes électriques installées dans différents bâtiments municipaux, la Ville a perçu des subventions de 114 000€ de la MGP et de 15 000€ du SIPPEREC.
En 2019, le plus vieux des quatre autocars a été remplacé par un car fonctionnant au gaz naturel. D’autres véhicules propres ont renforcé la flotte. Cette année-là, la Ville a perçu une subvention de 28 000€ de la MGP.
En 2020, la Ville a perçu des subventions de 110 000€ de la MGP.
En 2021, la Ville a perçu des subventions de 66 000€ de la MGP et de 15 500€ du SIGEIF ; à cette date, la moitié du parc automobile était renouvelée. La Ville a notamment investi dans des vélos à assistance électrique.
Une ville qui privilégie
les constructions respectueuses et intelligentes
Du HQE dans toutes les nouvelles constructions, de la géothermie lorsque c’est possible…
La reconstruction du gymnase Albert-Smirlian a obtenu la certification « NF HQETM Équipements sportifs phase programme et conception ». Le gymnase disposera également de capteurs solaires et d’un système de récupération des eaux de pluie, ce qui permettra de réaliser d’importantes économies de fonctionnement.
Le projet de réhabilitation lourde et l’extension de la maison de la petite enfance Pasteur/À tire-d’aile prévoit le raccordement au réseau de chauffage mutualisé avec l’école Pierre-Joigneaux..
Ce réseau est alimenté par un doublet de forage de géothermie sur nappe permettant de valoriser les ressources en eaux souterraines superficielles de la ville. Le futur bâtiment, d’une surface de 1 217 m², fait l’objet d’une démarche volontariste de Haute Qualité Environnementale (HQE).
En terme d’éclairage public,
Les choix de la ville ont été très ciblés «respect de l’environnement et économie d’énergie» : remplacement des lanternes, choix de leds offrant le même niveau d’éclairement pour une moindre consommation, extinction complète dans le parc des Bruyères de minuit et 5h du matin, détection de mouvement pour adapter l’éclairage au passage de riverains (passerelle Saint-Germain)…
L’écoQuartier Pompidou/Le Mignon
Les ÉcoQuartiers sont le creuset où se façonne un nouveau modèle social et urbain, fondé sur la concertation avec les habitants, la mixité sociale et le respect des normes environnementales. La ZAC Pompidou/Le Mignon a décroché ce label national d’écoQuartier remis par Cécile Duflot, ministre de l’Égalité des territoires et du Logement.
Une ville soucieuse de contrôler les énergies
En 2011, Bois-Colombes a conclu avec la société Engie Cofely un marché d’exploitation des installations thermiques dans les bâtiments de la ville, assorti d’une clause d’intéressement pour inciter l’exploitant à réaliser des économies d’énergies sur ces bâtiments.
Des travaux de rénovation complète des chaudières et des réseaux de chauffage de l’école Jules-Ferry primaire ont ainsi été réalisés à l’été 2013, ce qui a permis en 2014 de baisser la facture de… 40% !
Cet exemple ne peut qu’inciter chacun d’entre nous à veiller sur ce poste d’économie potentiel : le chauffage représente en effet 70 % de la facture d’énergie des Français. Un pourcentage qui peut aisément être réduit, sans sacrifier au confort, en limitant simplement la température dans nos lieux d’habitation. Le bonus est à la fois pour notre porte-monnaie et pour l’environnement !
Une bonne température, c’est une bonne santé, des économies et c’est bon pour l’environnement !
Saviez-vous que 1°C en moins c’est 7% d’économie sur la facture de chauffage et beaucoup moins de pollution rejetée dans l’atmosphère ?
Pour en savoir plus
Journal de Bois-Colombes – n°114 p.19